Genève: bataille pour l’intégration des enfants handicapés

[ Bulletin DEI, Oktober 1995 Band 1 Nr 2 S. 8 ]

A Genève, la Loi sur l'instruction publique stipule que “l'enseignement public pourvoit à l’intégration totale ou partielle des enfants ou adolescents handicapés dans une classe ordinaire, spécialisée ou dans une autre structure”. “L'intégration doit être faite en fonction de la nature du handicap et dans les cas où elle est bénéfique pour l'enfant. Elle doit répondre à ses besoins par des mesures diversifiées et graduées, les moins restrictives pour lui, et sans porter préjudice à la qualité de l'enseignement en général” (article 4 A al. 1 et 2 de la LIP). Les enfants souffrant de handicaps divers sont ainsi intégrés dans les écoles ordinaires. Au niveau du cycle d'orientation, toutefois, seuls les enfants atteints de handicaps physiques, de maladies chroniques ou de certains handicaps moteur-cérébraux sont admis.

Sur la base des expériences positives faites dans l’enseignement primaire, les parents d'enfants handicapés mentaux ont lancé une pétition pour obtenir qu’une expérience d'intégration partielle soit réalisée au niveau du cycle d’orientation (12-15 ans). Après un premier refus du Département de l'Instruction publique, le Grand Conseil a adressé au mois de juin 1995 une motion au Conseil d’Etat, et l'on s'achemine vers l'examen des modalités concrètes d'une telle intégration.


Afficher un article Les sources des articles disponibles dans la recherche sont l'historique des bulletins DEI, la Convention des droits de l'enfant ainsi que certaines publication de DEI. Genève: bataille pour l’intégration des enfants handicapés [ Bulletin DEI, Oktober 1995 Band 1 Nr 2 S. 8 ] A Genève, la Loi sur l'instruction publique stipule que “l'enseignement public pourvoit à l’intégration totale ou partielle des enfants ou adolescents handicapés dans une classe ordinaire, spécialisée ou dans une autre structure”. “L'intégration doit être faite en fonction de la nature du handicap et dans les cas où elle est bénéfique pour l'enfant. Elle doit répondre à ses besoins par des mesures diversifiées et graduées, les moins restrictives pour lui, et sans porter préjudice à la qualité de l'enseignement en général” (article 4 A al. 1 et 2 de la LIP). Les enfants souffrant de handicaps divers sont ainsi intégrés dans les écoles ordinaires. Au niveau du cycle d'orientation, toutefois, seuls les enfants atteints de handicaps physiques, de maladies chroniques ou de certains handicaps moteur-cérébraux sont admis. Sur la base des expériences positives faites dans l’enseignement primaire, les parents d'enfants handicapés mentaux ont lancé une pétition pour obtenir qu’une expérience d'intégration partielle soit réalisée au niveau du cycle d’orientation (12-15 ans). Après un premier refus du Département de l'Instruction publique, le Grand Conseil a adressé au mois de juin 1995 une motion au Conseil d’Etat, et l'on s'achemine vers l'examen des modalités concrètes d'une telle intégration.