Structures d’accueil pour la petite enfance

[ Bulletin DEI, Juni 1997 Band 3 Nr 2 S. 8 ]

Le canton de Vaud s’est penché sur les structures d’accueil en faveur de la petite enfance. Sur 46 000 enfants de 0 à 6 ans, près de 20 000 ont des parents qui travaillent (7 000 à plein temps). Or, l’offre de crèches, garderies, autres lieux d’accueil et mamans de jour permet de prendre en charge 4 000 enfants seulement, et ce avec une répartition géographique très inégale.

Le coût mensuel de la prise en charge d’un enfant par de telles structures se monte à 800-1000 francs selon le revenu des parents.

Le gouvernement vaudois reconnaît que la politique familiale reste un parent pauvre de la sécurité sociale cantonale et suisse. Pour améliorer la situation, il propose de privilégier en premier lieu la compensation du coût de l’enfant pour le budget familial et l’accroissement des offres de places d’accueil. Son aide ira à la création de garderies; il soutiendra également la formation continue des coordinatrices des réseaux de mamans de jour.

Le Parlement vaudois a adopté ces propositions le 13 mai 1997. A moyen terme, l’action visera une meilleure définition des rôles dans ce domaine: Etat, communes, parents et entreprises privées seront concernés. La loi vaudoise sur la protection de la jeunesse est d’ailleurs déjà en voie de révision.

(Source: La Liberté/Le Courrier, 19 mars et 14 mai 1997.)


Afficher un article Les sources des articles disponibles dans la recherche sont l'historique des bulletins DEI, la Convention des droits de l'enfant ainsi que certaines publication de DEI. Structures d’accueil pour la petite enfance [ Bulletin DEI, Juni 1997 Band 3 Nr 2 S. 8 ] Le canton de Vaud s’est penché sur les structures d’accueil en faveur de la petite enfance. Sur 46 000 enfants de 0 à 6 ans, près de 20 000 ont des parents qui travaillent (7 000 à plein temps). Or, l’offre de crèches, garderies, autres lieux d’accueil et mamans de jour permet de prendre en charge 4 000 enfants seulement, et ce avec une répartition géographique très inégale. Le coût mensuel de la prise en charge d’un enfant par de telles structures se monte à 800-1000 francs selon le revenu des parents. Le gouvernement vaudois reconnaît que la politique familiale reste un parent pauvre de la sécurité sociale cantonale et suisse. Pour améliorer la situation, il propose de privilégier en premier lieu la compensation du coût de l’enfant pour le budget familial et l’accroissement des offres de places d’accueil. Son aide ira à la création de garderies; il soutiendra également la formation continue des coordinatrices des réseaux de mamans de jour. Le Parlement vaudois a adopté ces propositions le 13 mai 1997. A moyen terme, l’action visera une meilleure définition des rôles dans ce domaine: Etat, communes, parents et entreprises privées seront concernés. La loi vaudoise sur la protection de la jeunesse est d’ailleurs déjà en voie de révision. (Source: La Liberté/Le Courrier, 19 mars et 14 mai 1997.)