Chômage des jeunes

[ Bulletin DEI, Dezember 1998 Band 4 Nr 4 S. 17 ]

En septembre 1998, le taux de chômage avait atteint son degré le plus bas depuis six ans (3,2%). Mais les jeunes entre 15 et 19 ans n’en ont pas profité: leur taux a augmenté de 2,2% par rapport au mois précédent. Nombreux sont ceux qui, ayant terminé leur apprentissage ou formation en août et septembre, n’ont pas pu rester dans l’entreprise qui les avait employés.

(Source: Le Courrier, 21.10.1998.)

Dans une interpellation en date du 26 juin 1998, la conseillère nationale A. Weber (AG) a proposé au Conseil fédéral des mesures additionnelles en faveur des jeunes ayant terminé leur scolarité obligatoire et n’ayant pas trouvé de place d’apprentissage. Selon la Loi sur l’assurance-chômage, ceux-ci peuvent bénéficier d’un «semestre de motivation» lors duquel ils ont la possibilité de se familiariser avec divers métiers dans diverses entreprises. L’interpellatrice souhaiterait y introduire encore l’amélioration des compétences linguistiques et le complément des connaissances scolaires. A son avis, ces mesures sont nécessaires pour les jeunes étrangers qui sont arrivés tard en Suisse. Le Conseil fédéral rend attentif au fait que le semestre de motivation qui existe depuis janvier 1996 se révèle plus efficace que la dixième année scolaire. De plus, dans la partie du semestre consacrée à la formation, les jeunes obtiennent des informations complémentaires sur le monde du travail et les éventuelles lacunes scolaires sont comblées. Le gouvernement considère donc que les préoccupations de l’interpellatrice sont déjà prises en compte. Celle-ci s’est déclarée partiellement satisfaite de la réponse.

(Source: Bulletin officiel de l’Assemblée fédérale, Conseil national, session d’automne 1998, pp. 2231-2232.)


Afficher un article Les sources des articles disponibles dans la recherche sont l'historique des bulletins DEI, la Convention des droits de l'enfant ainsi que certaines publication de DEI. Chômage des jeunes [ Bulletin DEI, Dezember 1998 Band 4 Nr 4 S. 17 ] En septembre 1998, le taux de chômage avait atteint son degré le plus bas depuis six ans (3,2%). Mais les jeunes entre 15 et 19 ans n’en ont pas profité: leur taux a augmenté de 2,2% par rapport au mois précédent. Nombreux sont ceux qui, ayant terminé leur apprentissage ou formation en août et septembre, n’ont pas pu rester dans l’entreprise qui les avait employés. (Source: Le Courrier, 21.10.1998.) Dans une interpellation en date du 26 juin 1998, la conseillère nationale A. Weber (AG) a proposé au Conseil fédéral des mesures additionnelles en faveur des jeunes ayant terminé leur scolarité obligatoire et n’ayant pas trouvé de place d’apprentissage. Selon la Loi sur l’assurance-chômage, ceux-ci peuvent bénéficier d’un «semestre de motivation» lors duquel ils ont la possibilité de se familiariser avec divers métiers dans diverses entreprises. L’interpellatrice souhaiterait y introduire encore l’amélioration des compétences linguistiques et le complément des connaissances scolaires. A son avis, ces mesures sont nécessaires pour les jeunes étrangers qui sont arrivés tard en Suisse. Le Conseil fédéral rend attentif au fait que le semestre de motivation qui existe depuis janvier 1996 se révèle plus efficace que la dixième année scolaire. De plus, dans la partie du semestre consacrée à la formation, les jeunes obtiennent des informations complémentaires sur le monde du travail et les éventuelles lacunes scolaires sont comblées. Le gouvernement considère donc que les préoccupations de l’interpellatrice sont déjà prises en compte. Celle-ci s’est déclarée partiellement satisfaite de la réponse. (Source: Bulletin officiel de l’Assemblée fédérale, Conseil national, session d’automne 1998, pp. 2231-2232.)