Les jeunes de 14 à 21 ans se sont retrouvés à Berne au mois de novembre 1998 pour y tenir leur septième session annuelle. L’assemblée avait été précédée de réunions régionales auxquelles quelque 700 jeunes avaient participé et discuté de la politique d’asile, des relations Nord-Sud, des relations hommes-femmes, des minorités, du chômage des jeunes et de la cohabitation linguistique en Suisse.

Les jeunes souhaitent qu’une deuxième langue nationale soit plus rapidement enseignée à l’école et que la troisième langue devienne obligatoire.

Ils réclament la création d’une agence indépendante qui évaluerait les entreprises suisses en fonction de leur engagement pour un développement durable. Ils soutiennent aussi massivement la Fondation Suisse solidaire dont la création est toujours en discussion et dont les politiciens et politiciennes adultes ne sont pas tous partisans. Cette Fondation serait alimentée par le revenu d’une partie des réserves en or de la Banque nationale suisse et servirait à soutenir notamment des projets en faveur des enfants et des jeunes déshérités. Le peuple suisse devrait voter sur ce projet en l’an 2000.