Une récente publication du Service cantonal de recherche et d’information statistique vaudois pointe le doigt sur le destin scolaire des élèves en fonction de leur pays d’origine et de leur classe sociale. Il en ressort que le pourcentage d’élèves étrangers, qui avoisine les 29% au sein de la scolarité obligatoire, diminue à 21% dans la scolarité post-obligatoire.

Cette diminution affecte surtout les enfants d’origine portugaise, turque, ou issus de l’ancienne Yougoslavie. Toutefois, il semble que c’est plus l’origine sociale qui est prédominante et que, issus d’un même milieu social, un enfant suisse et un enfant immigré disposent des mêmes chances.

Dans le même temps, dans le canton de Genève, une initiative de la communauté portugaise tente de faire face à ce que certains jugent comme une discrimination et une marginalisation des enfants portugais.

Les statistiques le confirment: les enfants portugais se voient le plus souvent dirigés vers des filières scolaires courtes. Pour remédier à cette tendance, un psychologue a fondé un service d’appui psychopédagogique pour les élèves portugais en difficulté. Il souhaite entre autres rassurer les parents et faciliter l’orientation de leurs enfants vers des filières mieux cotées.