Préserver les filles: le nouvel objectif de la journée mondiale contre le SIDA

[ Bulletin DEI, Dezember 2004 Band 10 Nr 3/4 S. 5 ]

L’ONUSIDA a lancé en 2004 une campagne mondiale intitulée «Femmes, filles, VIH et SIDA». Le point d’orgue de cette campagne sera la journée mondiale du 1er décembre 2004.

Pour la première fois, ce sont des ONG qui dirigent la campagne, qui était jusqu’alors assumée par l’ONUSIDA. Un nouveau Comité d’orientation mondiale composé de représentants d’organisations non gouvernementales de chaque région continentale représente l’investissement de la société civile dans la campagne.

Le thème de cette année se concentre sur les femmes et les filles qui constituent environ la moitié des personnes vivant avec le VIH dans le monde. Les jeunes paient un lourd tribut à cette maladie puisque 67 % des personnes nouvellement infectées ont entre 15 et 24 ans. Les filles sont, non seulement particulièrement vulnérables, mais elles sont également appelées à soigner les membres de leur famille frappés par la maladie et à s’occuper des frères et sœurs cadets. Ainsi, dans les pays fortement touchés par le SIDA, on voit le nombre de filles inscrites à l’école baisser de manière significative.

L’un des axes de la Campagne consiste à promouvoir l’éducation des jeunes filles pour contribuer à réduire leur vulnérabilité au VIH. Selon des estimations, les filles représentent 57 % des 104 millions d’enfants en âge de fréquenter l’école primaire et qui n’y sont pas inscrits. Elles sont également plus susceptibles que les garçons d’arrêter l’école avant le terme de leurs études. La Campagne a ainsi développé trois volets d’action qui les concernent plus particulièrement:

1. «envoyer les filles à l’école et créer les circonstances favorisant leur maintien à l’école et la poursuite de leurs études;

2. inculquer les compétences psychosociales en insistant sur les questions sexospécifiques, la prévention du VIH, dans le cadre de l’éducation générale de qualité que tout enfant ou jeune mérite.

3. protéger les filles de la violence, de l’exploitation et de la discrimination dans le contexte de l’école.»

(Source: ONUSIDA, Campagne mondiale 2004 contre le SIDA, aperçu stratégique et note explicative, février 2004)


Afficher un article Les sources des articles disponibles dans la recherche sont l'historique des bulletins DEI, la Convention des droits de l'enfant ainsi que certaines publication de DEI. Préserver les filles: le nouvel objectif de la journée mondiale contre le SIDA [ Bulletin DEI, Dezember 2004 Band 10 Nr 3/4 S. 5 ] L’ONUSIDA a lancé en 2004 une campagne mondiale intitulée «Femmes, filles, VIH et SIDA». Le point d’orgue de cette campagne sera la journée mondiale du 1er décembre 2004. Pour la première fois, ce sont des ONG qui dirigent la campagne, qui était jusqu’alors assumée par l’ONUSIDA. Un nouveau Comité d’orientation mondiale composé de représentants d’organisations non gouvernementales de chaque région continentale représente l’investissement de la société civile dans la campagne. Le thème de cette année se concentre sur les femmes et les filles qui constituent environ la moitié des personnes vivant avec le VIH dans le monde. Les jeunes paient un lourd tribut à cette maladie puisque 67 % des personnes nouvellement infectées ont entre 15 et 24 ans. Les filles sont, non seulement particulièrement vulnérables, mais elles sont également appelées à soigner les membres de leur famille frappés par la maladie et à s’occuper des frères et sœurs cadets. Ainsi, dans les pays fortement touchés par le SIDA, on voit le nombre de filles inscrites à l’école baisser de manière significative. L’un des axes de la Campagne consiste à promouvoir l’éducation des jeunes filles pour contribuer à réduire leur vulnérabilité au VIH. Selon des estimations, les filles représentent 57 % des 104 millions d’enfants en âge de fréquenter l’école primaire et qui n’y sont pas inscrits. Elles sont également plus susceptibles que les garçons d’arrêter l’école avant le terme de leurs études. La Campagne a ainsi développé trois volets d’action qui les concernent plus particulièrement: 1. «envoyer les filles à l’école et créer les circonstances favorisant leur maintien à l’école et la poursuite de leurs études; 2. inculquer les compétences psychosociales en insistant sur les questions sexospécifiques, la prévention du VIH, dans le cadre de l’éducation générale de qualité que tout enfant ou jeune mérite. 3. protéger les filles de la violence, de l’exploitation et de la discrimination dans le contexte de l’école.» (Source: ONUSIDA, Campagne mondiale 2004 contre le SIDA, aperçu stratégique et note explicative, février 2004)