L’OMS vient de publier les conclusions d’une étude menée entre 1997 et 2003 auprès de plus de 8000 nourrissons et jeunes enfants provenant de différentes aires géographiques. L’idée de standards internationaux en la matière n’est pas nouvelle, mais elle avait été réfutée jusqu’à présent. Des dizaines de pays avaient en effet développé leurs propres standards, estimant que les valeurs locales étaient plus précises et plus fiables que celles identifiées sur un plan international.
L’OMS tire la conclusion que, quel que soit l’endroit du monde où ils naissent, les enfants ont des profils de croissance tout à fait comparables lorsque leurs besoins sanitaires sont satisfaits. Ce nouvel instrument de référence permettrait ainsi d’éviter l’arbitraire des références nationales. Il semblerait en effet que les pays pauvres aient tendance à sous-évaluer la malnutrition des enfants au nom d’une quelconque différence génétique ou ethnique. Il s’agit d’un outil important dans la concrétisation du droit de tout enfant à grandir en bonne santé.

Les données sont désormais accessibles sur un site de l’OMS : http://www.who.int/childgrowth