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Défense des enfants international
section suisse
 
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Apartheid dans des écoles en Inde
  
[ Bulletin DEI, Dezember 11 Band 17 Nr 4 S.5 ]



Une ONG indienne a révélé une pratique discriminatoire exercée dans une école privée chic de l’est de Dehli, laquelle se targue pourtant de dispenser une éducation éthique à ses étudiants. L’école fait l’objet d’un examen devant la Dehli Commission for Protection of Child Rights2 (ci-après DCPCR) pour avoir imposé des badges aux étudiants d’origine défavorisée. L’école doit en effet, de par la loi, accepter un quota de 10 % d’élèves libérés des frais d’inscription pour des raisons économiques. Les parents et les défenseurs des droits de l’enfant dénoncent la discrimination que l’école pratique à l’encontre de ces boursiers, en les catégorisant selon leur statut socio-économique et en leur faisant porter ces badges, « F/S » pour freeship (exonération des taxes) indiquant que leur admission est fondée sur le quota.
Des parents de ces élèves ont pris contact avec l’ONG Padarshita, qui les a aidés à déposer plainte devant la DCPCR. Dès que le Comité a débuté l’analyse de la situation et fait part en mai d’un avis à l’école, celle-ci a immédiatement mis un terme à la pratique des badges. Le Président de la DCPCR Amod Kanth précise que le Comité a délivré cet avis dès réception de la plainte pour discrimination par les enseignants eux-mêmes de la section des élèves économiquement défavorisés. Les explications que l’école a données n’ont pas emporté la conviction du Comité, dont le Président ajoute que « la catégorisation des étudiants est illégale ». Selon des responsables de Padarshita, les étudiants subissaient la ségrégation au point qu’ils étaient gardés dans des pièces séparées durant les heures de cours.
Ritu Mehra de Pardarshita explique que son organisation a eu connaissance de ce traitement discriminatoire après que trois enfants et leurs parents aient pris contact avec elle afin d’obtenir de l’aide. Ritu ajoute que certains enfants admis sur la base du quota étaient contraints de s’asseoir à même le sol et se voyaient refuser l’accès aux toilettes de l’école. Suman, le père d’une élève de cette école, confie que sa fille n’a pas eu le droit d’entrer en contact avec les autres enfants pendant un mois et demi ; on craignait qu’elle sente mauvais. Suman rapporte que la direction de l’école a voulu soudoyer les enfants afin qu’ils mentent devant le Comité et les officiels déployés pour l’inspection de l’école : « Ils ont donné des chocolats aux enfants en échange de leur silence, et promis un pique-nique s’ils ne se plaignaient pas et mentaient aux inspecteurs » déplore Suman.






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