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Défense des enfants international
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IRAN : exécution d'un jeune Kurde mineur au moment des faits
  
[ Bulletin DEI, August 2015 Band 21 Nr 1 7 ]



IRAN : exécution d'un jeune Kurde mineur au moment des faits
Reconnu coupable d'actions armées contre les Gardiens de la révolution, le jeune kurde iranien Saman Naseem a été exécuté jeudi 19 février en Iran, malgré la mobilisation internationale. Il était mineur au moment des faits qui lui ont été reprochés.
La menace de son exécution était imminente. Le jeune Kurde iranien Saman Naseem, 22 ans, reconnu coupable en avril 2013 d'actions armées contre les Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du régime iranien, n’a pas été amnistié. Il a été exécuté jeudi 19 février dans la matinée, selon la Fédération internationale des droits de l’homme.
D’après l’ONG, la famille de Saman Naseem, à qui il a été demandé de garder le silence sur l’affaire, a été contactée par les autorités iraniennes pour venir chercher les effets personnels du jeune homme, comme cela est d’usage après une exécution.
Mineur à l'époque des faits
L’Iran est resté sourd aux appels internationaux, notamment celui de la France, demandant à Téhéran de respecter ses engagements dans le domaine des droits de l'Homme. En effet, l'Iran est signataire de la convention de l'ONU sur les droits de l'enfant, qui interdit les condamnations à mort pour les mineurs.
"Saman Naseem était mineur au moment des faits qui lui sont reprochés. Son droit fondamental à un procès juste et équitable n'a pas été respecté. La France appelle les autorités iraniennes à respecter leurs engagements internationaux dans le domaine des droits de l'Homme, notamment la convention des Nations unies relative aux droits de l'enfant", avait déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
En français, en anglais, en japonais, en turc… les messages s’étaient multipliés sur Twitter depuis les quatre coins de la planète pour demander à l’Iran de ne pas exécuter Saman Naseem. Certains internautes n’hésitant pas à s’adresser directement au Guide suprême iranien, qui possède un compte twitter décliné en plusieurs langues, alors même que le réseau social est interdit en Iran.
Aveux sous la torture
Saman Naseem avait été condamné à la peine capitale en avril 2013, après avoir été reconnu d'actions armées, alors qu'il avait 17 ans et était un membre présumé d'un mouvement rebelle kurde.
Selon la FIDH, le jeune homme n'a pas eu accès à un avocat lors de son arrestation et sa condamnation était basée sur des confessions extorquées sous la contrainte. Dans une lettre qu’avait pu se procurer l’ONG Amnesty International, Saman Naseem avait expliqué qu’il était incarcéré dans une cellule de 2 mètres sur 50 centimètres, qu’il avait été contraint d’apposer ses empreintes digitales sur des "aveux ", alors qu’il avait les yeux bandés et après de nombreuses tortures.
Sources : France24, Crin.










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