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Défense des enfants international
section suisse
 
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GAMBIE : Le parlement criminalise l‘excision
  
[ Bulletin DEI, März 2016 Band 22 Nr 1 S.4 ]



L’Assemblée nationale de Gambie a approuvé un projet de loi criminalisant les mutilations génitales féminines (MGF) ou excision et impose une peine d’emprisonnement de trois ans pour toute personne reconnue coupable de violation de cette interdiction. Les législateurs gambiens toutes tendances politiques confondues ont massivement voté pour adopter le projet de loi, achevant ainsi un processus juridique et administratif qui a débuté avec l’annonce par le président Yahya Jammeh de l’interdiction de l’excision lors d’une tournée dans le pays en novembre dernier.
Quelque 125 millions de femmes et de filles à travers le monde ont été victimes de cette pratique, selon les dernières estimations de l’Organisation mondiale de la Santé.
Les MGF impliquent la mutilation ou coupure des organes génitaux féminins et la suppression des lèvres et du clitoris, une pratique condamnée par l’OMS comme étant nuisible à leurs victimes qui en subissent les conséquences sanitaires durant toute leur vie, les plus courantes étant les saignements et les douleurs virginales.
Un rapport publié en 2013 a suggéré que les MGF avaient un taux de prévalence de 76,3% en Gambie avec des centaines de femmes et de filles, dont certaines âgées seulement de sept ans sont soumises chaque année à la section complète de leur clitoris.
Cette interdiction constitue la position la plus ambitieuse du gouvernement sur la question controversée des MGF qui avait divisé l’opinion sur le fait de savoir si elle était reconnue par l’Islam, la religion prédominante en Gambie ou si elle était motivée par le respect légitime à une tradition d’une époque révolue.
S’adressant aux législateurs au sujet de la nouvelle loi, la vice-présidente du pays Isatou Njie Saidy a déclaré qu’il avait été décidé d’introduire dans la constitution les droits des femmes et des filles pour empêcher qu’elles soient soumises à des pratiques traditionnelles néfastes qui sont hostiles à leur bien-être.
En déclarant l’interdiction de la pratique, le Président Jammeh a précisé à ses partisans que la pratique était dépassée et a ordonné que les personnes impliquées dans son maintien arrêtent leur pratique.
Le président gambien avait déclaré que le fait de s’accrocher aux vestiges d’un passé mort n’était pas la meilleure manière de faire entrer son pays dans le monde moderne où les MGF ne devraient plus avoir de place.








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