Valais:

[ Bulletin DEI, septembre 1998 Vol 4 No 3 p. 13 ]

intégration des enfants en difficulté et handicapés (malentendants)

Le Décret valaisan sur l’enseignement spécialisé, du 25 juin 1986, prévoit le «cadre des mesures permettant l’intégration scolaire et postscolaire» des jeunes ayant des difficultés et des handicaps qui entravent leur développement. Selon son article 2 al. 3, «l’intégration totale ou partielle des élèves dans les structures ordinaires de formation est recherchée, tout en répondant aux besoins de tous les élèves de la classe». Diverses possibilités s’offrent pour favoriser ou maintenir cette intégration: les appuis pédagogiques intégrés à l’école ordinaire, les classes à effectif réduit, les classes d’observation et d’adaptation de la scolarité primaire et du cycle d’orientation et les classes de préapprentissage. Les mesures prévues relèvent de la pédagogie curative, du soutien pédagogique en dehors des heures de classe, de l’enseignement à domicile ou en établissement hospitalier.

C’est dans ce cadre que les classes primaires et secondaires intégrées pour élèves sourds et malentendants ont fêté leurs vingt années d’existence en Valais. Leur but est toujours de permettre la cohabitation des enfants handicapés avec des classes ordinaires, ceci grâce à l’encadrement d’enseignants et éducateurs spécialisés, de logopédistes, de psycho-motriciens et d’adultes sourds; ceux-ci aident l’enfant à apprendre une langue qui leur est «étrangère» et par laquelle ils peuvent accéder à l’enseignement de l’histoire, de la géographie ou des sciences. Les enfants sont intégrés dans le degré scolaire correspondant à leur âge réel et en fonction de leurs

acquis scolaires; leur scolarité n’est prolongée que de deux à trois ans en moyenne, comparé aux élèves entendants. Ceux-ci se sont montrés très ouverts à l’utilisation du langage des signes. Quant aux enfants malentendants, ils ont la possibilité de percevoir plus facilement leur différence et de s’adapter à la vie dans le monde des entendants.

(Sources: Le Courrier, 9.6.1998; recherche personnelle — MFLB .)


Afficher un article Les sources des articles disponibles dans la recherche sont l'historique des bulletins DEI, la Convention des droits de l'enfant ainsi que certaines publication de DEI. Valais: [ Bulletin DEI, septembre 1998 Vol 4 No 3 p. 13 ] intégration des enfants en difficulté et handicapés (malentendants) Le Décret valaisan sur l’enseignement spécialisé, du 25 juin 1986, prévoit le «cadre des mesures permettant l’intégration scolaire et postscolaire» des jeunes ayant des difficultés et des handicaps qui entravent leur développement. Selon son article 2 al. 3, «l’intégration totale ou partielle des élèves dans les structures ordinaires de formation est recherchée, tout en répondant aux besoins de tous les élèves de la classe». Diverses possibilités s’offrent pour favoriser ou maintenir cette intégration: les appuis pédagogiques intégrés à l’école ordinaire, les classes à effectif réduit, les classes d’observation et d’adaptation de la scolarité primaire et du cycle d’orientation et les classes de préapprentissage. Les mesures prévues relèvent de la pédagogie curative, du soutien pédagogique en dehors des heures de classe, de l’enseignement à domicile ou en établissement hospitalier. C’est dans ce cadre que les classes primaires et secondaires intégrées pour élèves sourds et malentendants ont fêté leurs vingt années d’existence en Valais. Leur but est toujours de permettre la cohabitation des enfants handicapés avec des classes ordinaires, ceci grâce à l’encadrement d’enseignants et éducateurs spécialisés, de logopédistes, de psycho-motriciens et d’adultes sourds; ceux-ci aident l’enfant à apprendre une langue qui leur est «étrangère» et par laquelle ils peuvent accéder à l’enseignement de l’histoire, de la géographie ou des sciences. Les enfants sont intégrés dans le degré scolaire correspondant à leur âge réel et en fonction de leurs acquis scolaires; leur scolarité n’est prolongée que de deux à trois ans en moyenne, comparé aux élèves entendants. Ceux-ci se sont montrés très ouverts à l’utilisation du langage des signes. Quant aux enfants malentendants, ils ont la possibilité de percevoir plus facilement leur différence et de s’adapter à la vie dans le monde des entendants. (Sources: Le Courrier, 9.6.1998; recherche personnelle — MFLB .)