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Défense des enfants international
section suisse
 
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MITSPRACHE DES KINDES IM ADOPTIONSVERFAHREN
  
[ Bulletin DEI, juin 2001 Vol 7 No 2 p. 9, 10 ]

Das Mädchen K.R. ist im Alter von 2 Monaten der Pflegefamilie G. anvertraut worden und lebte seither dort. Im Jahre 1997, als das Kind schon 13 Jahre war, stellten die Pflegeeltern einen Adoptionsantrag. Die leibliche Mutter weigerte sich, ihr Einverständnis zur Adoption zu geben. Drei Jahre später kamen die Vormundschaftsbehörde Frauenfeld und das kantonale Departement für Justiz und Sicherheit zum Schluss, dass von der Zustimmung der Mutter abgesehen werden kann. Im Berufungsverfahren vor dem Bundesgericht beantragte die leibliche Mutter, den Entscheid des kantonalen Verwaltungsgericht aufzuheben und festzustellen, dass von ihrer Zustimmung nicht abgesehen werden kann.

Jede Adoption bedarf der Zustimmung der leiblichen Eltern (Art. 265a Abs. 1 ZGB). Davon kann nach Art. 265c Ziff. 2 abgesehen werden, wenn der betroffene Elternteil sich nicht ernstlich um das Kind gekümmert hat.

In diesem Verfahren geht es aber nicht nur darum, ob die Mutter den Kontakt zu ihrem Kind gesucht hat (was der Fall war) und eine lebendige Beziehung entstanden ist (was ihr nicht gelungen ist). Die Frage ist vielmehr, welches die persönliche Lage und der Wunsch des Mädchens diesbezüglich sind.

Das Bundesgericht hat sich auf eine moderne Auffassung des Kindes und die Kinderrechte gestützt, um seine (teilweise) neue Rechtsprechung zu rechtfertigen:

"Zudem muss im Zusammenhang mit der Auslegung von Art. 265c ZGB berücksichtigt werden, dass der Bundesgesetzgeber dem Willen des Kindes hinsichtlich der Regelung seiner familienrechtlichen Situation in den letzten Jahren verstärktes Gewicht beigemessen hat (Art. 12 des Übereinkommens vom 20. November 1989 über die Rechte des Kindes [Rechtsprechungshinweise]). Namentlich dieser Umstand ruft nach einem stärkeren Einbezug des Kindesinteresses bzw. -wunsches auch bei der Anwendung von Art. 265c ZGB, wenn die innere Kohärenz der Rechtsordnung gewahrt werden soll. Vor diesem Hintergrund hat jedenfalls das Interesse des die Adoption ablehnenden Elternteils dann gegenüber dem Kindesinteresse zurückzutreten, wenn ein zu adoptierendes, urteilsfähiges Kind — wie hier — den hauptsächlichen Teil seiner Kindheit bei den Pflegeeltern verbracht hat und zu diesen eine so gute Beziehung unterhält, dass der beidseitige Adoptionswunsch besteht, während die Beziehung zum die Adoption ablehnenden Elternteil als schlecht oder erheblich gestört bezeichnet werden muss. Der Schutz der Persönlichkeit des Kindes beansprucht in solchen Fällen grundsätzlich den Vorrang vor dem Schutz der Persönlichkeitsrechte des ablehnenden Elternteils ([Literaturhinweise]). Eine andere, sich an der bisherigen Rechtsprechung orientierende Betrachtungsweise erscheint dagegen nach wie vor als gerechtfertigt, wenn das Kind noch nicht urteilsfähig ist und damit seinen Wünschen nicht zuverlässig Ausdruck zu geben vermag, oder wenn es nur verhältnismässig kurze Zeit bei den adoptionswilligen Pflegeeltern verbracht hat. Wollte man die bisherige Rechtsprechung aber unverändert auch für urteilsfähige und bei den Pflegeeltern verwurzelte Kinder aufrecht erhalten, entstünde eine Diskrepanz zur Gewichtung der Kinderinteressen in anderem familienrechtlichem Zusammenhang" (Erw. 2.c).

In diesem Fall haben die Bundesrichter als entscheidend erachtet, dass die Tochter einen eindeutigen Adoptionswunsch hegt.” Wegen der schlechten Beziehung zum leiblichen Elternteil, spielen dessen Bemühungen zur Kontaktpflege keine massgebende Rolle. Das kantonale Verwaltungsgericht hat das Bundesrecht deshalb richtig angewendet und die Berufung der leiblichen Mutter erweist sich als unbegründet (Erw. 3c).

(Urteil der II. Zivilabteilung des Bundesgerichts vom 26. April 2001, 5C.4/2001.)


Résumé français


K.R. est arrivée chez ses parents nourriciers à l’âge de deux mois. Quelque treize ans plus tard, ceux-ci demandent à l’adopter. La mère biologique qui, malgré ses efforts, n’entretient aucun contact avec son enfant, s’oppose à ce qu’il soit fait abstraction de son consentement, comme le permet l’art. 265c du Code civil. Elle recourt dans ce sens auprès du Tribunal fédéral.

Les juges ont tenu compte de l’évolution du statut de l’enfant pour justifier leur décision: sur la base de l’article 12 de la Convention relative aux droits de l'enfant, sa situation juridique dans les affaires familiales a été améliorée. Cela doit aussi se répercuter dans le domaine de l’adoption, faute de quoi la cohérence interne du droit de la famille ne serait pas respectée. Lorsqu’un enfant capable de discernement a passé l’essentiel de sa vie auprès des parents nourriciers, que les deux parties souhaitent cette adoption, que la relation avec le parent biologique est mauvaise ou tout au moins très perturbée, les intérêts du parent biologique doivent s’effacer devant ceux de l’enfant concerné. Il en va de même de la protection des droits de la personnalité de cet enfant qui doivent jouir de la même prééminence.

Dans un tel cas, le Tribunal fédéral opère un revirement partiel pas abordé la situation de l’enfant qui est incapable de discernement, donc de s’exprimer clairement, ou qui n’a passé qu’un temps relativement bref auprès des parents nourriciers (cons. 2c).

(Arrêt rendu le 26.4.2001, 5C.4/2001.)


COMMENTAIRE:


Dans l’ouvrage «Adoption internationale et droits de l’enfant. Qu’advient-il des laissés-pour-compte?», paru en 1991, nous avons soulevé la question du «droit de l’enfant à l’adoption» (pp. 61-65). Nous soulignions combien le sort de cet enfant résidait exclusivement dans les choix faits par les adultes et le peu de poids donné aux droits de la personnalité de l’enfant. Les juges fédéraux viennent d’accomplir un réel pas en avant.

En faisant état de la «volonté de l’enfant» (cons. 2c), ils reconnaissent l’enfant en tant que sujet de droits actifs; ils s’avancent presque plus loin que l’article 12 CDE qui enjoint aux Etats parties à la Convention d'entendre et de tenir compte de l’avis de l’enfant. Enfin, les juges soulignent clairement les liens existant entre l’intérêt supérieur de l’enfant et ce droit à la parole, surtout lorsque les deux convergent vers le même objectif.

L’art. 265 CCS prévoyait déjà que l’adoption nécessitait le consentement de l’enfant capable de discernement. Maintenant, et pour autant que certaines conditions précises soient remplies, la volonté de cet enfant peut aussi entraîner un changement des liens familiaux dans le domaine de l’adoption (cf. la possibilité donnée à l’enfant de demander une révision des relations personnelles en cas de séparation des parents - art. 134 al. 1 et 298a al. 1 CCS p. ex.). Il est donc des situations dans lesquelles les intérêts de l’enfant et ses droits de la personnalité doivent être privilégiés, même contre la volonté et les efforts d’un adulte soucieux de ses propres droits. Cette décision est riche d’enseignements pour le renforcement du «bien de l’enfant», notion récurrente de tout le droit de l’adoption.






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