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Défense des enfants international
section suisse
 
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Le travail des enfants recule partout…sauf en Afrique
  
[ Bulletin DEI, juin 2006 Vol 12 No 2 p. 6 ]



C’est un véritable message d’espoir qui a été lancé par l’Organisation Internationale du travail (OIT), le 4 mai 2006, lors de la sortie de son deuxième rapport global sur le travail des enfants dans le monde. Au cours des quatre dernières années, le nombre d’enfants astreints à un travail a baissé de 11% et de 26% si l’on ne considère que les travaux dangereux. Mais l’intitulé du rapport de l’OIT « La fin du travail des enfants : un objectif à notre portée » ne doit pas occulter la taille du défi qui reste à relever. Actuellement, 218 millions d’enfant travaillent dans le monde, plus de la moitié d’entre eux est astreinte à des travaux dangereux. L’Afrique, où entre 5 et 14 ans un enfant sur 4 travaille, reste le continent le plus touché. Le message de l ‘OIT doit être vu comme un encouragement et un appel à l’action dans un combat qui peut être gagné.

Le chemin parcouru en quelques années est en effet impressionnant. A la fin des années 1990, le bilan est mitigé : le principal instrument de l’OIT en matière de travail des enfants : la Convention 138 (1973) de l’OIT sur l’âge minimum d’accès à l’emploi n’a été ratifiée que par une cinquantaine de pays en 25 ans, c’est bien peu. Survient alors l’idée d’une Convention sur les pires formes de travail qui rencontre un engouement sans précédent auprès des Etats, ONG, associations de défense des droits de l’Homme. En 1999, on assiste à une grande victoire: la Convention est adoptée à l’unanimité par les membres de l’OIT. Cet engagement massif donne le signal de départ d’une réaction en chaîne. On assiste au développement d’un mouvement collectif, qui unit Etats, ONG, consommateurs, entreprises dans la lutte contre le travail des enfants. Les déclarations politiques et promesses sont assorties d’actions concrètes, qui démontrent une volonté affirmée de lutter contre ce fléau. Le programme IPEC, le plus vaste en son genre à l’OIT a désormais fait ses preuves et bénéficie d’un bon soutien de la communauté des donateurs. Les efforts en faveur de l’éducation pour tous ont également joué un rôle crucial dans la lutte contre le travail des enfants. Aujourd’hui 150 pays ont ratifié la Convention 182 contre les pires formes de travail des enfants et 134 la Convention 138.

Les défis les plus importants restent dans le secteur de l’agriculture ou celui des travaux domestiques. La situation en Afrique reste également particulièrement préoccupante en raison de la pauvreté, de son taux de croissance démographique élevé et du nombre d’orphelins du SIDA (43 millions en 2003). Lueur d’espoir : les taux de scolarisation augmentent, ce qui peut être vu comme un pas vers le remplacement du travail par l’éducation.



Sources :
Rapport de l’OIT : « La fin du travail des enfants, un objectif à notre portée » et dossier de presse sur le site Internet : www.ilo.org.
Tribune de Genève : « La fin du travail des enfants est à notre portée, 5 mai 2006






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