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Défense des enfants international
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Campagne canadienne de sensibilisation pour la lutte contre le tourisme sexuel impliquant des enfants 2009-2012
  
[ Bulletin DEI, mars 2013 Vol 19 No 1 p. I-II-III-IV ]




Campagne canadienne de sensibilisation pour la lutte contre le tourisme sexuel impliquant des enfants 2009-2012

Le Bureau international des droits de l’enfant (IBCR), est une organisation internationale non gouvernementale basée à Montréal, dont la mission est de contribuer au respect et à la promotion de la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE) et de ses protocoles facultatifs.
L’IBCR a constaté que le tourisme sexuel impliquant des enfants ainsi que ses conséquences sociales et juridiques étaient presque inconnus au Canada. La population en général ignorait l’existence de la Loi Extraterritoriale et de ses implications. Bien que le Canada ait souscrit à un certain nombre de plans d’action internationaux, déclarations et accords sur l’élimination de l’exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales, le phénomène persiste et demeure un enjeu crucial et souvent ignoré.
L’exploitation sexuelle des enfants est souvent considérée comme étant un problème qui ne concerne pas le Canada, ce qui est faux. Plus d’une centaine de Canadiens ont fait l’objet d’enquêtes pour des infractions d’ordre sexuel impliquant des enfants à l’étranger, mais seulement cinq ont été condamnés. Aujourd’hui encore, trop peu de Canadiens sont condamnés pour ces infractions, alors que de plus en plus de jeunes touristes canadiens se retrouvent poursuivis dans des incidents de tourisme sexuel impliquant des enfants, par ignorance ou par manque d’information. Cette campagne vise à éduquer et à sensibiliser le public québécois et canadien.
L’IBCR a également constaté qu’encore beaucoup de travail restait à faire en ce qui concerne les politiques de responsabilité sociale des entreprises liées à la protection des enfants. Au Canada, seulement deux compagnies ont signé le Code de conduite pour la protection des enfants contre l’exploitation sexuelle dans le tourisme et l’industrie des voyages (le Code), comparativement aux 89 compagnies au Brésil et 81 compagnies au Japon. L’IBCR a oeuvré à impliquer davantage le secteur privé pour encourager les entreprises de l’industrie du tourisme et de l’hôtellerie à adopter des mesures de prévention du tourisme sexuel. En interpellant et sensibilisant la population, l’IBCR a tenté de changer les attitudes envers le tourisme sexuel et à amener le public à lutter contre ce phénomène.
Depuis 2009, l’IBCR est un membre actif du Comité sénatorial permanent des droits de la personne en ce qui concerne l’exploitation sexuelle des enfants au Canada. De plus, en tant que membre de la Coalition canadienne des droits de l’enfant, l’IBCR a rédigé le rapport alternatif sur la mise en œuvre du Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l’enfant concernant la vente d’enfants, la prostitution des enfants et la pornographie juvénile.
Le tourisme sexuel impliquant des enfants consiste en l’exploitation sexuelle d’enfants à des fins commerciales par des individus qui voyagent d’un endroit à l’autre et qui y ont des rapports sexuels avec des enfants. Souvent, les touristes qui ont des rapports sexuels avec des enfants voyagent d’un pays plus riche vers une destination moins développée, mais ils peuvent également être des voyageurs dans leur propre pays ou région. Les touristes exploitant sexuellement des enfants utilisent à leur avantage l’anonymat ainsi que les disparités socioéconomiques qui pré- valent à l’endroit visité» – ECPAT Internattional.
L’ampleur du problème : Qui sont les agresseurs ?
• Ils peuvent être à la fois des internationaux ou des gens du pays: soit des étrangers soit des nationaux qui voyagent dans leur propre pays
• Les abuseurs occasionnels: L’abuseur sexuel occasionnel abuse de l’enfant en expérimentant sexuellement avec lui ou utilise à son avantage l’anonymat et l’impunité que lui offre son statut de touriste. Il ou elle n’a pas de préférence sexuelle particulière pour les enfants. Souvent, l’abuseur occasionnel est un touriste sexuel qui ne distingue pas l’âge et se trouve face à l’opportunité, qu’il saisit, d’interagir sexuellement avec un enfant (de moins de 18 ans). La majorité des touristes exploitant sexuellement les enfants sont des abuseurs occasionnels.
• Les abuseurs préférentiels: le touriste sexuel préférentiel recherche spécifiquement des enfants. Il ou elle peut être attiré par des adultes, mais cherchera activement à avoir des contacts sexuels avec des enfants. Le touriste préférentiel recherchera généralement des adolescents. Il est important de différencier entre le touriste préférentiel et le pédophile.
• Ou les pédophiles: le pédophile est attiré sexuellement par les enfants pré-pubères exclusivement. Souvent perçu comme souffrant d’une maladie mentale, le pédophile ne fait pas cas du sexe de l’enfant et considère le contact sexuel avec des enfants comme inoffensif. Les pédophiles ainsi que les abuseurs préférentiels décrits ci-dessus représentent la minorité des touristes exploitant sexuellement les enfants.
Les touristes sexuels à la recherche d’enfants sont plus souvent des hommes, provenant d’Amérique du nord ou de l’Europe de l’ouest, qui voyagent vers des pays en développement. Les Canadiens préfèrent aller en Amérique latine et dans les Caraïbes pour exploiter sexuellement des enfants, plutôt que vers des destinations plus en vue et plus ‘traditionnelles’ comme la Thaïlande, en raison de la proximité et de l’accessibilité des coûts.
Les victimes
• Selon le réseau mondial ECPAT, les victimes de l’exploitation sexuelle sont issues de milieux socio-économiques défavorisés. Bon nombre des victimes font également partie de minorités ethniques marginalisées. Tant les filles que les garçons sont touchés, et certains peuvent également être victimes de violence familiale et de négligence.
• Peu importe leur milieu ou leur origine, tous les enfants victimes d’exploitation sexuelle souffrent de troubles psychologiques et affectifs graves. Cette exploitation sexuelle peut également laisser des séquelles physiques importantes.
La position du Canada

Le Canada a signé la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE) le 28 mai 1990 et l’a ratifiée le 13 décembre 1991. Le Canada a signé le Protocole Facultatif concernant la vente d’enfants, la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scène des enfants en 2001.



La Loi extraterritoriale canadienne (1997)

Depuis 1997, le Canada a adopté une loi à portée extraterritoriale qui permet d’entamer des poursuites judiciaires contre tout citoyen canadien qui commet une infraction d’ordre sexuel impliquant des enfants à l’étranger (article 7(4.1) du Code Criminel).
La force de l’IBCR réside dans ses partenariats. L’organisation a collaboré avec succès avec toutes les parties prenantes qui oeuvrent à mettre fin aux infractions liées au tourisme sexuel impliquant des enfants:

Les forces de maintien de l’ordre

L’IBCR s’est associé avec la Sûreté du Québec, le Service de police de la Ville de Montréal, la Gendarmerie Royale du Canada et l’Agence des Services Frontaliers du Canada afin d’entreprendre une campagne nationale contre le tourisme sexuel impliquant des enfants.
Le Gouvernement
L’IBCR a établi de solides partenariats avec différents ministères, notamment le Ministre de la Justice du Canada et le Ministère de la Sécurité Publique du Canada, qui ont apporté leurs conseils, participé à des campagnes avec le secteur privé et soutenu financièrement nos efforts communs.
Le secteur privé
L’implication du secteur privé dans la planification et la mise en œuvre d’activités de sensibilisation a été cruciale: leur expertise dans le secteur du tourisme a permis de préparer un matériel de campagne adéquat afin de sensibiliser davantage les voyageurs et les touristes.
• Les compagnies de voyages et de tourisme disposent d’un grand pouvoir au sein de leurs réseaux et sont des acteurs clé pour atteindre le plus grand nombre de voyageurs. Le rôle du secteur privé est capital dans la prévention et la diffusion de l’information et des ressources dans la lutte contre le tourisme sexuel impliquant des enfants.
• Les autorités dans les aéroports ont les moyens de mettre à disposition un lieu stratégique pour une réunion ou le lancement d’une campagne, et d’offrir une couverture médiatique et une visibilité auprès des voyageurs visés par ces campagnes de sensibilisation. L’Aéroport de Montréal est un partenaire clé dans la campagne.
Première campagne de sensibilisation
à l’échelle du Canada contre l’exploitation et le tourisme sexuels des enfants
La campagne a été officiellement lancée en novembre 2010 à l’Aéroport International de Montréal. Elle visait à :
• Informer les Canadiens des conséquences juridiques et sociales du tourisme sexuel impliquant des enfants (TSIE) ainsi que les sensibiliser sur la loi extraterritoriale du Canada.
• Impliquer le public canadien dans la lutte contre le tourisme sexuel impliquant des enfants, particulièrement lorsque des Canadiens sont les agresseurs. Les touristes canadiens sont encouragés à demeurer vigilants lorsqu’ils voyagent et à signaler toute activité reliée à l’abus sexuel d’un enfant dont ils pourraient être témoins lors de leur séjour à l’étranger.
L’IBCR a organisé 3 importants forums sur la prévention et la protection contre l’exploitation et le tourisme sexuels des enfants réunissant des membres de l’industrie touristique, des agents de maintien de l’ordre, des ONGs ainsi que des représentants du gouvernement. Ces derniers ont joué un rôle clé dans les premières étapes de l’effort pan canadien pour initier un réseau de partenariats afin d’assurer la diffusion de la campagne.
Formation du secteur privé
• En mars 2010, l’IBCR a offert une formation aux employés de l’agence de voyages Canandes Tours sur les problématiques liées au TSIE ;
• En octobre 2010, l’IBCR a présenté à Toronto lors de la Conférence «Voyage et tourisme responsables» le travail accompli, développant par la même occasion son réseau de partenaires en vue de distribuer au plus grand nombre la documentation afférente à la campagne. 
Formations sur le terrain 

• L’IBCR a pris part à de multiples rencontres individuelles afin de promouvoir la campagne de lutte contre le TSIE et d’impliquer les acteurs de l’industrie du voyage et du tourisme. L’organisation a diffusé le matériel de la campagne auprès d’agences de voyages, de tours opérateurs, de bureaux touristiques, de fournisseurs de services de voyages (cliniques, écoles de tourisme) ainsi qu’auprès des consulats partout au Canada.
• Des affiches de campagne ont été diffusées dans les publications d’Air Canada “enRoute” aux mois de mars, août et septembre 2011 et affichées dans les aéroports. Chaque magazine a été imprimé à hauteur de 1'030’000 copies. Ainsi en trois mois, environ 3 millions de personnes ont pu avoir accès au message de la campagne
• L’IBCR a participé au «Salon International Tourisme Voyages» et a ainsi distribué la documentation afférente à la campagne et diffusé l’information auprès d’un plus grand nombre de personnes du secteur privé et du grand public de la région de Montréal.
• La campagne en ligne : décembre 2011, 
le bandeau publicitaire consistait en une séquence animée d’images, qui, une fois terminée, était programmé pour rediriger le lecteur/visiteur vers la page Facebook de la campagne en un simple clic. Le lecteur/visiteur est invité à rejoindre la cause et à rester vigilant lorsqu’il voyage. 
L’IBCR a réussi à pérenniser des partenariats avec des sites web de voyages montréalais et torontois. Huit compagnies de voyages se sont impliquées dans la campagne.de profil personnel afin de faire savoir à l
• Le contenu de la page Facebook: «Eyes on Patrol/Restez vigilant». La promotion des projets et actions prometteuses mise en place par les agences de voyage, les hôtels, les compagnies aériennes et autres pour prévenir et lutter contre le tourisme sexuel impliquant des enfants. Ces acteurs ont démontré qu’ils pouvaient faire preuve d’une responsabilité sociale en signant le Code de conduite, mettant en place un programme et une aide psycho-sociale pour les enfants victimes de l’exploitation sexuelle; soit ils ont soutenu notre campagne en diffusant notre bandeau publicitaire sur leurs sites web de voyages.
• Les informations relatives au TSIE ainsi que les instructions et un lien vers le site officiel de la centrale de signalement: www.cybertip.ca
• L’albums de photos de campagnes conduites par d’autres ONGs, photos du lancement de la campagne, couverture médiatique des projets de Plan Canada et One Child en lien avec la lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants.
L’importance d’une collaboration bilatérale entre le Canada et les pays de destination
Afin d’augmenter les poursuites judiciaires contre les agresseurs sexuels, de plus grands efforts de coordination entre le Canada et les principales destinations de voyage où des cas de TSIE sont signalés sont nécessaires. Cette collaboration devrait se traduire par une campagne bilatérale grâce à laquelle les voyageurs seraient informés tant par les agences de voyage et les compagnies aériennes canadiennes que par les hôtels situés dans les pays de destination, de l’existence de la Loi extraterritoriale canadienne et des lois nationales qui protègent les enfants dans le pays donné.
Les autorités canadiennes et locales devraient se coordonner dans le partage de l’information ; incluant les officiers de liaison de la GRC, de même que les ambassades et consulats, entre autres. Une campagne bilatérale telle que celle-ci doit également prévoir des mécanismes d’évaluation pour estimer l’impact et le succès des mesures prises quant au nombre croissant d’arrestations et de condamnations le cas échéant.
Le Code de conduite pour la protection des enfants victimes de tourisme et d’exploitation sexuels
Le Code de conduite est une initiative de l’industrie du voyage et du tourisme, cofinancée par le gouvernement suisse (le Secrétariat d’État à l’Économie - SECO) et par le secteur privé du tourisme, avec le soutien du réseau ECPAT International. Les partenaires conseils sont: UNICEF et l’Organisation mondiale du tourisme (OMT).
Le Bureau international des droits des enfants a été sélectionné pour représenter le Code au Canada. Les entreprises peuvent souscrire au Code via le Bureau et dès lors deviennent chefs de file en matière de politique de responsabilité sociale des entreprises.
Les entreprises qui adoptent le Code s’engagent à atteindre 6 objectifs:
• Élaborer un code de déontologie portant sur l’exploitation sexuelle des enfants ;
• Former le personnel dans les pays d’origine et de destination ;
• Introduire des clauses dans les contrats conclus avec les fournisseurs, stipulant le rejet 
mutuel de l’exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales ;
• Fournir de l’information aux voyageurs via des catalogues, 
des brochures, des films projetés dans les avions, les billets 
de transport, les pages d’accueil des sites web ;
• Fournir de l’information aux personnes clés établies dans 
les lieux de destination ;
• Faire un rapport annuel de mise en œuvre au Secrétariat du Code.
Le gouvernement canadien est encouragé à promouvoir activement la signature du Code et la mise en œuvre de mécanismes et de pratiques de protection de l’enfance qui pourraient être repris par le secteur privé du tourisme et ce, dans le respect des politiques de responsabilité sociale des entreprises.
La création d’une plateforme virtuelle
La création d’une « plateforme virtuelle » pour accroître la collaboration bilatérale dans la lutte contre le TSIE permettrait de centraliser l’information disponible aux ONGs, aux voyageurs et au secteur privé qui pourraient ainsi accéder aux mesures, mécanismes de prévention et de protection contre le TSIE. Conséquemment, les victimes de tourisme sexuel recevraient un soutien accru.
Le contenu de la plateforme virtuelle serait:
• Un site web trilingue (anglais, français, espagnol)
• Une brève vue d’ensemble sur la question du TSIE
• Souligner l’implication des différents acteurs (privé, public et non-gouvernemental)
• Promouvoir la Loi Canadienne extraterritoriale
• Établir une liste informative des ressources disponibles aux individus (i.e. cybertip.ca, ONGs dans les pays 
de destination) aux agences et secteur du tourisme (ambassades et agences de maintien de l’ordre)
• Identifier tout témoin potentiel et mettre à disposition des lignes directrices simplifiées afin de 
signaler en toute sécurité et facilement tout cas d’exploitation sexuelle impliquant des enfants
• Offrir au secteur privé du tourisme, en particulier les personnes agissant dans des pays de destination, une formation en ligne gratuite sur les méthodes de prévention et les outils nécessaires pour aborder la question du TSIE.
La création d’un réseau consolidé d’information (accessible aux structures de maintien de l’ordre et autres parties prenantes impliquées) permettra d’intenter plus de poursuites judiciaires contre les voyageurs agresseurs sexuels, de mieux protéger les victimes par le biais d’une carte virtuelle et interactive et un répertoire d’organisations et institutions mandatées pour intervenir.

Les prochaines étapes du Bureau international des droits des enfants

L’IBCR, en partenariat avec l’organisation ‘Fundacion Paniamor’ et le soutien de World Vision Canada, entame un projet au Costa Rica dont le but est d’améliorer la collaboration et d’accroître les poursuites judiciaires contre des auteurs d’infractions d’ordre sexuel impliquant des enfants. De plus, le projet se concentrera sur une participation directe des enfants, de leurs familles et de leurs communautés dans les régions les plus affectées du Costa Rica. Les objectifs du projet visent à diffuser de l’information et créer des outils, en plus d’initier un réseau de soutien pour les enfants victimes d’exploitation. Les adolescents recevront également de l’information sur les mécanismes d’auto-défense et sur l’existence de sources de revenus alternatives à l’exploitation sexuelle à des fins commerciales.
En outre, l’IBCR travaillera à l’élaboration d’une campagne nationale en Jordanie contre le tourisme sexuel impliquant des enfants en collaboration avec Mizan, une organisation de défense des droits de l’homme de renom basée à Amman, en Jordanie.
Réseau mondial d’organisations et d’individus travaillant de concert en vue d’éliminer la prostitution enfantine, la pornographie mettant en scène des enfants et la traite d’enfants à des fins sexuelles. Ecpat encourage la communauté international à veiller à ce que tous les enfants du monde puissent jouir de leurs droits fondamentaux à l’abri de toutes les formes d’exploitation.

Pour de plus amples informations, veuillez consulter le site du Bureau international des droits des enfants accessible sur: www.ibcr.org








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