DEI-Zimbabwe évalue la situation du travail infantile

Au Zimbabwe, plus de 13% des enfants doivent travailler. Beaucoup d’entre eux sont forcés de travailler dans le secteur agricole où les conditions de vie et de travail sont extrêmement dures. D’autres trouvent un travail, encore plus difficile, dans les mines de diamants. En raison de l’extrême pauvreté, des enfants se retrouvent piégés dans le commerce des esclaves. Recrutés par des trafiquants, ils finissent par être victimes de diverses formes d’exploitation : sexuelle, agricole ou domestique. En effet, le Zimbabwe est reconnu comme étant la principale source et destination de la traite.

Défense des Enfants International-Zimbabwe (DEI-Zimbabwe) a récemment conduit une recherche sur la conscience des droits des enfants dans les communautés rurales, péri-urbaines et urbaines. L’étude a révélé que, dans les parties du pays sélectionnées, les niveaux de conscience des droits de l’enfant avaient augmenté de manière marginale ces dernières années et que le travail infantile est courant dans plusieurs de ces communautés. Les chercheurs ont trouvé de façon disproportionnée une conscience des droits des enfants et une connaissance dans les zones urbaines, quasi-urbaines, les foyers peri-urbains menés par des femmes, les foyers sans parents et les foyers menés par des adolescents. Ces résultats montrent un très bas niveau de conscience et de connaissance des droits des enfants surtout parmi les enfants de 13 à 17 ans.

« Les enfants s’engagent ou sont forcés à des pratiques de travail infantile car ils les considèrent comme les seules opportunités rapides d’emploi ou parce que leurs parents sont morts, ils s’engagent dans de telles activités, explique le Pasteur Elfas Zadzagomo-Shangwa, directeur de DEI-Zimbabwe.

Pour en savoir plus sur l’analyse de la situation du travail infantile de DEI Zimbabwe : http://dci-zimbabwe.webs.com