Prix Martin Ennals

[ Bulletin DEI, septembre 16 Vol 22 No 3 p.15 ]

La Ville de Genève et la Fondation Martin Ennals ont l'honneur de vous convier à la cérémonie de remise du Prix Martin Ennals pour les défenseur-e-s des droits humains 2016, le
11 octobre 2016 à 18h00 à Uni Dufour, Genève,
en ouverture de la Semaine des droits humains organisée du 11 au 14 octobre par l'Université de Genève et avec le soutien de la République et Canton de Genève.
 Le ou la lauréat-e sera sélectionné-e parmi les finalistes 2016 :   M. Ilham Tohti (Chine) a été emprisonné à vie alors qu’il travaillait depuis vingt ans afin de favoriser le dialogue et la compréhension entre les Ouïghours et les Han.   Mme Razan Zaitouneh (Syrie) a été enlevée alors qu’elle consacrait sa vie à défendre les prisonniers politiques et à répertorier les crimes contre l'humanité en Syrie.   Zone 9 Bloggers (Ethiopie) ont été poursuivis en justice pour avoir répertorié les violations des droits humains dans leur pays.   Ces finalistes et le ou la lauréat-e sont choisi-e-s par le Jury du Prix Martin Ennals, composé de dix des plus importantes organisations non-gouvernementales des droits humains, soit : Amnesty International, Human Rights Watch, Human Rights First, la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH), l'Organisation mondiale contre la torture (OMCT), Frontline Defenders, la Commission internationale des juristes, EWDE-Allemagne, le Service international pour les droits de l'homme et HURIDOCS.   
Considéré comme le « prix Nobel des droits humains », ce prix contribue à augmenter la visibilité des finalistes et ainsi à renforcer leur protection, comme en témoigne la situation des nominé-e-s de la dernière édition. Robert Sann Aung, de Myanmar, a reçu une escorte policière lors de ses déplacements en province. Les menaces directes contre la Guinéenne Asmaou Diallo ont également diminué. Sa sélection comme finaliste a par ailleurs renforcé sa crédibilité, ce qui lui a permis d’avoir accès à un plus grand nombre d’interlocuteurs. Enfin, le lauréat émirati Ahmed Mansoor a constaté une nette diminution de la surveillance dont il fait l’objet.
Service des relations extérieures  Ville de Genève


Afficher un article Les sources des articles disponibles dans la recherche sont l'historique des bulletins DEI, la Convention des droits de l'enfant ainsi que certaines publication de DEI. Prix Martin Ennals [ Bulletin DEI, septembre 16 Vol 22 No 3 p.15 ] La Ville de Genève et la Fondation Martin Ennals ont l'honneur de vous convier à la cérémonie de remise du Prix Martin Ennals pour les défenseur-e-s des droits humains 2016, le 11 octobre 2016 à 18h00 à Uni Dufour, Genève, en ouverture de la Semaine des droits humains organisée du 11 au 14 octobre par l'Université de Genève et avec le soutien de la République et Canton de Genève.  Le ou la lauréat-e sera sélectionné-e parmi les finalistes 2016 :   M. Ilham Tohti (Chine) a été emprisonné à vie alors qu’il travaillait depuis vingt ans afin de favoriser le dialogue et la compréhension entre les Ouïghours et les Han.   Mme Razan Zaitouneh (Syrie) a été enlevée alors qu’elle consacrait sa vie à défendre les prisonniers politiques et à répertorier les crimes contre l'humanité en Syrie.   Zone 9 Bloggers (Ethiopie) ont été poursuivis en justice pour avoir répertorié les violations des droits humains dans leur pays.   Ces finalistes et le ou la lauréat-e sont choisi-e-s par le Jury du Prix Martin Ennals, composé de dix des plus importantes organisations non-gouvernementales des droits humains, soit : Amnesty International, Human Rights Watch, Human Rights First, la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH), l'Organisation mondiale contre la torture (OMCT), Frontline Defenders, la Commission internationale des juristes, EWDE-Allemagne, le Service international pour les droits de l'homme et HURIDOCS.    Considéré comme le « prix Nobel des droits humains », ce prix contribue à augmenter la visibilité des finalistes et ainsi à renforcer leur protection, comme en témoigne la situation des nominé-e-s de la dernière édition. Robert Sann Aung, de Myanmar, a reçu une escorte policière lors de ses déplacements en province. Les menaces directes contre la Guinéenne Asmaou Diallo ont également diminué. Sa sélection comme finaliste a par ailleurs renforcé sa crédibilité, ce qui lui a permis d’avoir accès à un plus grand nombre d’interlocuteurs. Enfin, le lauréat émirati Ahmed Mansoor a constaté une nette diminution de la surveillance dont il fait l’objet. Service des relations extérieures  Ville de Genève