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Défense des enfants international
section suisse
 
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Les sources des articles disponibles dans la recherche sont l'historique des bulletins DEI, la Convention des droits de l'enfant ainsi que certaines publication de DEI.


L'initiative "Pour des multinationales responsables" a été déposée
  
[ Bulletin DEI, décembre 16 Vol 22 No 4 p.13 ]



Les suisses devront voter sur l'initiative pour "des multinationales responsables"

Portée par 80 organisations de la société civile où figurent notamment Greenpeace, Alliance Sud, Amnesty International, le WWF, l'Union syndicale suisse (USS) et Unia, Swissaid, Transparency International, Terres des hommes Suisse, Uniterre et Attac, l’initiative populaire "Pour des multinationales responsables" a été déposée au début du mois d’octobre 2016 à la Chancellerie fédérale. Cette dernière doit désormais examiner les 120'000 signatures avant de la valider. Le texte impose aux sociétés d'analyser les risques d'atteintes aux droits humains et à l'environnement liés à leurs activités, ainsi qu'à celles de leurs filiales et sous-traitants. Les multinationales doivent aussi prendre des mesures pour y remédier et en rendre compte publiquement.
Répondre des dommages à l'étranger
L'initiative est basée sur les Principes directeurs de l'ONU relatifs aux entreprises et aux droits de l'homme, soulignent les initiants. En cas de manquements, une multinationale pourrait devoir répondre des dommages causés par une filiale à l'étranger. "Certaines sociétés domiciliées en Suisse ne sont toujours pas prêtes à tenir compte des risques pour les droits humains et l'environnement découlant de leurs activités", écrivent les initiants. "Si une multinationale prend sa diligence raisonnable au sérieux (...), elle n'aura rien à craindre", souligne Rahel Ruch, coordinatrice de l'initiative.
L'image de la Suisse en jeu, selon Dick Marty
Le texte ne demande pas l’impossible aux entreprises, mais seulement ce qui est "raisonnablement acceptable", estime Dick Marty, coprésident du comité d’initiative, interrogé dans l'émission Forum. Selon lui, "c’est ce que chaque entreprise, chaque entrepreneur fait déjà en Suisse pour son activité en Suisse". Répondant aux craintes de la majorité de son parti, qui estime que certaines entreprises pourraient quitter la Suisse en cas de oui, l’ancien conseiller aux Etats PLR n’y va pas par quatre chemins: "Peut-être que des mauvais élèves partiront, mais alors, pardonnez l’expression, bon débarras!" "Je crois que le Swissness, la qualité suisse, est aussi une valeur commerciale qui doit être défendue", poursuit le Tessinois. Or, les entreprises qui refusent de s’engager pour le respect des droits humains et de l’environnement "mettent en jeu l’image de notre pays", relève-t-il.
Sondage largement en faveur du projet
L'association à l'origine de l'initiative met en avant un sondage, réalisé par ses soins, selon lequel 89% des personnes interrogées veulent que les multinationales suisses soient tenues de respecter les droits humains et l'environnement aussi à l'étranger, 92% estimant en outre que leurs filiales et sous-traitants doivent en faire autant.

Travail des Enfants
Le travail des enfants dans le monde
Aujourd’hui, près de 250 millions d’enfants travaillent dans le monde, dont plus de 150 millions dans des conditions dangereuses. Par ailleurs, chaque année, plus d’1 million de ces enfants seraient victimes de la traite d’êtres humains.
Définition du travail des enfants
Le travail des enfants fait référence à tout travail ou activité qui les prive de leur enfance. En effet, ce sont des activités qui portent préjudice à la santé physique et mentale des enfants et qui entravent leur bon développement.
Le travail des enfants comprend:
• Le travail des enfants avant l’âge minimum légal : L’âge minimum légal de base auquel les enfants sont autorisés à travailler est 15 ans (14 ans dans les pays en développement). Pour les travaux légers (quelques heures uniquement et occasionnellement) la limite est fixée à 13-15 ans (12-14 ans dans les pays en développement). Enfin, pour les travaux dangereux, la limite est repoussée à 18 ans (16 ans sous certaines conditions dans les pays en développement).
• Les pires formes de travail des enfants : Il s’agit de toutes les formes d’esclavage ou les pratiques similaires telles que le travail forcé, la traite, la servitude pour dettes, le servage. Il s’agit également des activités illicites et/ou susceptibles de nuire à la sécurité, à la santé et à la moralité des enfants, telles que la prostitution, la pornographie, le recrutement forcé ou obligatoire pour les conflits armés, le trafic de stupéfiant, etc.
• Le travail dangereux : Il s’agit de tâches ménagères effectuées pendant de longues heures dans un milieu malsain, dans des lieux dangereux et nécessitant l’utilisation d’outils et de matériaux dangereux ou obligeant l’enfant à porter des objets trop lourds.
Certaines activités ne sont pas considérées comme du travail ou de l’exploitation. Les activités qui consistent simplement à aider les parents dans l’accomplissement des tâches familiales quotidiennes, auxquelles les enfants peuvent consacrer quelques heures par semaine et qui leur permettent de gagner un peu d’argent de poche, ne sont pas considérées comme de l’exploitation infantile, car elle ne contreviennent pas à leur bien être.
Les effets négatifs du travail des enfants
La difficulté des tâches et les conditions pénibles de travail engendrent de nombreux problèmes tels que le vieillissement précoce, la malnutrition, la dépression, la dépendance aux drogues, etc.
Ces enfants, issus de milieux défavorisés, de groupes minoritaires, ou enlevés de leur famille, ne bénéficient d’aucune protection. Les employeurs font le nécessaire pour les rendre complètement invisibles et de pouvoir ainsi disposer d’un contrôle absolu sur eux. Ces enfants travaillent dans des conditions avilissantes, bafouant tous les principes et droits fondamentaux reposant sur la nature humaine.
Par ailleurs, un enfant qui travaille ne pourra pas suivre une scolarité normale et sera voué à devenir un adulte analphabète n’ayant aucune possibilité d’évoluer dans sa vie professionnelle et sociale.
Dans certains cas, le travail des enfants nuit aussi à leur dignité et à leur moralité, notamment lorsqu’il s’agit d’activités à des fins sexuelles, telles que la prostitution et la pornographie infantiles.
De surcroît, un enfant qui travaille sera davantage exposé à la maltraitance. Ces enfants sont très souvent victimes de violences physiques, mentales, et sexuelles.
État des lieux du travail des enfants dans le monde
L’exploitation infantile existe sur tous les continents et prend des formes différentes selon les traditions et les cultures.
• En Asie du Sud-est et dans le Pacifique, les fillettes sont vendues pour alimenter des réseaux de prostitution ou pour travailler comme employées de maison. De nombreux enfants sont également vendus pour travailler dans les usines de textile afin d’éponger les dettes familiales.

• En Afrique, les parents vendent leur enfants, souvent contre du bétail (généralement, l’enfant sera vendu pour un bœuf). Ces enfants seront exploités dans les plantations, les mines ou deviendront des travailleurs domestiques.
• En Amérique du Nord et en Amérique Latine, les enfants sont victimes de la prostitution pour répondre à l’appétit pervers des touristes, et sont de plus en plus exploités par les trafiquants de drogue.
• En Europe, des enfants sont enlevés, servant de main d’œuvre bon marché ou approvisionnant les réseaux de prostitution qui prolifèrent en Europe de l’Est.
Comme on le voit le travail et l’exploitation des enfants n’ont pas de limite et touchent tous les secteurs, mais un grand pas pourrait être fait si les multinationales, leurs filiales et sous-traitants se voyaient contraints de prendre des mesures pour un respect des droits humains, y compris le travail des enfants et en rendre compte publiquement.

Source : ats








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